L'histoire de la fête de la St Jean

Publié le par Mairie Adast

Fête de la Saint-Jean

   La fête de la Saint-Jean, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste.
   Elle a lieu le 24 juin, proche de la date symbolique du solstice d'été (20 ou 21 juin). La nuit est encore très courte, et de ce fait plus propice à une fête durant jusqu'au matin.

Le solstice d'été a été fêté de tous temps.
   En Syrie et en Phénicie, il donnait lieu à une grande fête en l'honneur de Tammuz, qui commençait la veille au soir, comme dans la traditionnelle Saint-Jean.

   Cette fête folklorique a lieu à Chièvres, Mons (Belgique), au Québec (Fête nationale du Québec) et dans différentes régions françaises, notamment dans un certain nombre de villes de Lorraine, en Bretagne ainsi qu'en Roussillon (Catalogne Nord), principalement à Perpignan.

   Les feux de la Saint-Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de bénédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd'hui largement réfutée [réf. souhaitée].

   Le culte du feu associé au solstice d'été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous, chez les Incas.

   Dans certaines communes françaises, un bûcher de bois d'une dizaine de mètres de haut est construit pour être brûlé le soir de la fête, notamment dans le sud de l'Alsace, dans les communes de la vallée de la Thur et du pays de Thann, avec le célèbre bûcher de la région qu'est celui de Bourbach-le-Bas avec 18 mètres de haut. En Alsace, le bûcher est appelé un fackel. Dans les Vosges, ainsi que dans le Sud de Meurthe-et-Moselle, cette construction est appelée une chavande.

   À Sierck-les-Bains, en Lorraine, les lumières de la ville s'éteignent à la nuit tombée et l'on fait descendre le long d'une colline une roue de feu qui termine sa course dans la Moselle. Cette tradition remonte au moins à une cinquantaine d'années, et les spectateurs sont chaque année au rendez-vous.

   Dans les Pyrénées, et particulièrement en Comminges, le feu de la Saint-Jean s'appelle le brandon. Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à l'avance : il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement il a une forme de fuseau, il est dressé et on y met le feu.


   Le bûcher de la Saint-Jean se pratiquait jadis à Paris, les autorités de la ville se chargeant de son organisation. Cette tradition a été abandonnée depuis très longtemps.


Source : Wikipédia

Publié dans Comité des fêtes

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